Les causes probables de mon énurésie.

robert · Message par **robert** » 13 mars 2009, 16:27

C'est bien ce que je pensais, si tu avais dit quelque chose, d'une part, personne ne t'aurai cru et d'autre part les "représailles" auraient été particulièrement dures et tu ne serais sans doute pas là pour en parler.
Ou, du moins, pas en bon état....!
Il faut souhaiter qu'avec le temps et la gentillesse de ton entourage, amies et amis, pas l'entourage familial, tu te reconstruises.

Medine · Message par **Medine** » 13 mars 2009, 23:37

quelle violence

sinon chaque religion est mauvaise poussée a son extrême.
Courage

Message par **aumonier** » 14 mars 2009, 00:03

Politique et religion étant des sujets qu'il ne me semble pas opportun d'aborder ici, je me contenterais d'évoquer la partie qui est, disons, liée au thème du forum.

Contrairement à beaucoup de membres du site, ton rapport avec le pipi-culotte est difficile, douloureux. Je ne lis pas de plaisir de ta part à faire dans ta culotte, ou dans tes couches en l'occurrence, ce qui est bien compréhensible quand on lit les causes probables de ton incontinence. Les gens sur ce site peuvent-ils t'aider ? Je ne sais pas. Disons que la communauté (extrêmement disparate) de gens qui se retrouvent ici ont une vision joyeuse, souvent liée à un fantasme sexuel, de ce qui est pour toi un problème physique. Peut-être celà te permettra de voir ce souci différemment, de l'aborder sous un jour plus joyeux.

bebepipi · Message par **bebepipi** » 14 mars 2009, 00:48

bien d'accord avec aumonier, il faut avant savoir ce qu'elle ressent en se mouillant et qu'elle sa sache que entre nous il n'y pas de tabout. il faut qu'elle cherche de l'aide, ici, avec notre acueil chaleureux, parlant librement.

glycine · Message par **glycine** » 14 mars 2009, 01:00

Non aucun plaisir. Et même pire. Je ne ressens aucun plaisir quand je fais l'amour, juste un dégout. Ce que je ressens quand je me réveille et que j'ai la couche mouillée, c'est de l'énervement, de la tristesse, de la désolation.

La seule fois ou j'ai ressentit un peu d'excitation, c'est quand j'ai mouillé (à sa demande) le lit d'Anne-Sophie. C'est très récent.

Je suis venue car Anne-Sophie m'y a poussée, et parce que cette catégorie c'est créée.

bebepipi · Message par **bebepipi** » 14 mars 2009, 02:51

t'en fait pas, pour ma part, tu peux resté et parler, cla fait du bien croit mois, je crois qu'ici tous le monde sera solidaire. et te sortir un peu de cette tristesse et qui ça pourrons t'aider a te sentir moins solitaire.

Ou bien procure toi um urologiste et psicologue qi puisse t'aider

frantic85 · Message par **frantic85** » 14 mars 2009, 04:17

je ne suis pas psy, mais je trouve logique que tu ne ressente aucun plaisir lors de relations sexuelle, car tu as subi un traumatisme violent à ce niveau, ce qui doit provoquer un blocage psychique et comme chez la femme la montée du désir et l'excitation sont en partie liés au psychisme, le fait de te retrouver dans une situation similaire, te fait "penser" inconsciemment que tu va subir la même violence.

voilà , peut être que j'ai pu t'aider à y voir un peu plus clair de ce côté là , mais reste que ce n'est qu'en trouvant une oreille attentive à laquelle tu pourras tout confier que tu pourras avancer un peu dans le traitement de ton énurésie et du reste aussi d'ailleurs.

bonne continuation.

Anne-sophie · Message par **Anne-sophie** » 14 mars 2009, 13:59

Courage Sepideh! Tu vois tu as trouvé une communauté à ton écoute. je trouve déjà fantastique que tu es pu parler de tout ces souvenirs, car je sais au comben c'est dur pour toi.

Je suis... plus fière de toi que tu ne peux l'imaginer. Prends ton temps, et peut être que, avec le temps et la confiance que tu auras acquise envers le membres de ce fabuleux forum, tu pourras nous raconter des histoires sur ton énurésie.
Ramzzy, moi, ce qui m'abassourdit le plus, c'est le ton de l'affreuse banalité avec lequel elle parle de ses problèmes, pas en colère, juste dégoûtée et résignée.

Message par **ramzzy** » 14 mars 2009, 14:42

frantic85 a écrit :je ne suis pas psy, mais je trouve logique que tu ne ressente aucun plaisir lors de relations sexuelle, car tu as subi un traumatisme violent à ce niveau, ce qui doit provoquer un blocage psychique et comme chez la femme la montée du désir et l'excitation sont en partie liés au psychisme, le fait de te retrouver dans une situation similaire, te fait "penser" inconsciemment que tu va subir la même violence.

voilà , peut être que j'ai pu t'aider à y voir un peu plus clair de ce côté là , mais reste que ce n'est qu'en trouvant une oreille attentive à laquelle tu pourras tout confier que tu pourras avancer un peu dans le traitement de ton énurésie et du reste aussi d'ailleurs.

Oui je suis entièrement d'accord, ton énurésie venant d'un traumatisme physique mais aussi et surtout psychique il faut absolument que tu prennes ton courage à deux mains et que tu appelles un psychiatre pour une consultation, si tu ne l'as pas déjà fait. Ils pourront à coup sûr t'aider voir même te soigner définitivement. Ce sont des médecins spécialisés qui ont fait 10 ans d'études, payés pour ça et biensûr tenus au secret professionnel.

bebepipi · Message par **bebepipi** » 14 mars 2009, 15:16

et en plus tu as une amie pres de toi, c'est bien ça anne? gros bisous et courage

Cicero · Message par **Cicero** » 15 mars 2009, 04:51

Alors là , je n'aurais jamais imaginé que c'était lié à une atrocité pareille !
Je comprends d'autant mieux maintenant pourquoi c'est un sujet très délicat et douloureux.
En tout cas, Sepideh, je suis très touché par ton témoignage et je ne peux que me joindre à ton amie pour te féliciter déjà d'en avoir parlé, c'est un grand pas, et je pense et j'espère, surtout, que ça te fait du bien de pouvoir en parler.

Que faire maintenant ? Porter plainte me semblait à moi aussi une chose évidente et impérative, mais dans les circonstances que tu as expliquées, je comprends bien sûr que tu aies peur de le faire.
Ensuite, te faire aider et soutenir, c'est très important, comme l'ont mentionné plusieurs personnes ici.
Je rejoins tout à fait l'avis de Ramzzy concernant une aide psychologique de la part d'un(e) professionnel(le). J'y ai eu moi-même recours, pour des raisons qui n'ont rien à voir ni avec l'horreur que tu as subie ni avec l'énurésie (bien que j'aie été énurétique moi aussi), mais je peux te dire que ça peut faire du bien ; je dis bien "peut", car il faut que le courant passe bien avec la personne, ce qui n'est pas toujours le cas, aussi qualifiée soit-elle dans son métier. Mais tu es libre aussi d'arrêter quand tu veux et de changer également.
Autre aide importante (en plus de l'aide psychologique professionnelle) : celle de toute personne en qui tu as confiance et/ou qui t'apporte son écoute, à qui tu peux parler sans crainte, ouvertement, avoir un dialogue constructif, et qui t'offre un soutien moral, aussi modeste soit-il, je pense que ça fait toujours du bien. Tu as bien sûr tout d'abord le précieux soutien de ton amie Anne-Sophie ainsi que de l'autre personne que tu as mentionnée sans la nommer, puis tu as maintenant aussi l'écoute que t'offrent les membres de ce forum dans cette catégorie particulière et qui, je l'espère, pourra aussi t'aider, au moins un peu, à supporter ce fardeau qui pèse sur tes épaules et, autant que possible, à t'en débarrasser progressivement.

Voilà , je m'associe donc aux autres pour te soutenir, en te félicitant encore d'avoir eu le courage de t'inscrire et de nous faire part de ce qui t'est arrivé, et je remercie Anne-Sophie de t'avoir fait venir ici, je pense que c'était vraiment une bonne initiative.
Seule toi pourras le dire, mais j'espère au moins que tu te sentiras ainsi moins seule et mieux soutenue. Même si nous sommes dans un milieu virtuel ici, nous sommes bien réels et parlons en l'occurrence de choses bien réelles aussi (malheureusement, en l'occurrence), alors si on peut se soutenir, je trouve cela vraiment bien.
Courage, Sepideh, et merci d'être venue parmi nous.

bebepipi · Message par **bebepipi** » 16 mars 2009, 00:52

Il faut aussi, et cela pour un bon temps de ne pas forcé se sujet, je veux dire ecrire des récit, du moins pour l'instant, le temps qu'elle puisse "oublié" si cela est possible, ce qu'elle a subit.
Courage

choups · Message par **choups** » 16 mars 2009, 03:00

Pour cotoyer psychiatres et psychologues depuis plusieurs années, je réfléchis à force plus ou moins comme eux.
Du coup il me vient deux questions :

- Est-ce que tu penses que l'acte que tu as subi, passant par l'organe sexuel, et l'urine elle aussi, ton énurésie pourrait servir d'une certaine manière à évacuer "la saleté" que ton cousin à mis à cet endroit ?

- Est-ce que l'énurésie te permet de "salir plus qu'il n'a été" ton vagin et ainsi d'effacer si l'on veut les traces du méfait de ton cousin ?

Amicalement Choups

choups · Message par **choups** » 16 mars 2009, 05:43

Je viens de repenser à quelque chose.
Je ne pense pas, a priori, que ce soit un psychiatre que tu ais à voir, mais plutôt un(e) psychologue.
En effet celui-ci aura plus de temps à te consacrer, au cas échéant, il devrait te guider vers un psychiatre, si notamment médicaments il doit y avoir.
L'ennui c'est que le(la) bon psychologue, il faut le trouver. Il existe apparement plusieurs "écoles". Certains laisseront beaucoup plus que d'autre la parole à celui qui vient en entretien.
De mon expérience, un bon psychologue est quelqu'un avec qui il y a un rapport de confiance, et qui sait poser les bonnes questions. Certes, ça peut être des questions qui font mal, parce qu'elles ramènent à certaines choses qu'on ne souhaite exprimer, ou que l'on essaie tant bien que mal d'oublier.

Je souhaitais apporter cette petite précision.
Après libre à toi d'aller voir un psy-(-choloque ou -chiatre).
La démarche est rarement facile, mais je suis persuadé qu'Anne-Sophie sera prête à t'aider, or c'est souvent plus simple, au début en tout cas, d'avoir quelqu'un qui accompagne.

Cicero · Message par **Cicero** » 17 mars 2009, 01:36

choups a écrit :De mon expérience, un bon psychologue est quelqu'un avec qui il y a un rapport de confiance, et qui sait poser les bonnes questions. Certes, ça peut être des questions qui font mal, parce qu'elles ramènent à certaines choses qu'on ne souhaite exprimer, ou que l'on essaie tant bien que mal d'oublier.

Je souhaitais apporter cette petite précision.
Après libre à toi d'aller voir un psy-(-choloque ou -chiatre).
La démarche est rarement facile, mais je suis persuadé qu'Anne-Sophie sera prête à t'aider, or c'est souvent plus simple, au début en tout cas, d'avoir quelqu'un qui accompagne.

J'approuve tout à fait ce que tu dis là , en particulier le passage que j'ai mis en gras ci-dessus.