Le cunnilingus
Nous sommes en 2022. Je tire ce récit de mon Blog. Je n'ai connu qu'un seul garçon avec qui je suis sortie presque deux ans. Nous étions tous les deux très interrogateurs devant la sexualité qui s'imposait à notre relation. Les choses sont arrivées doucement. Nous en parlions de plus en plus souvent. Jamais en plaisantant. C'était beaucoup trop sérieux. L'aspect sexuel de nos rapports amoureux intervenait insidieusement. De plus en plus fréquemment. Peut-être parfois jusqu'à l'obsession. Devant ce grand mystère, nous étions tous deux perdus.
Je me suis décidée à en parler à maman. Très ouverte d'esprit, cette dernière m'a d'abord écouté avec le plus grand sérieux. Ma mère n'est pas le genre de femme à utiliser des métaphores ridicules. J'avais 18 ans passés. Elle a adroitement commencé à me parler de sa découverte de la sexualité. Maman a 45 ans à cette époque. Même si elle est trop jeune pour avoir connu les "grandes années" de la libération sexuelle, ses expériences se situent tout de même au début des années quatre vingt dix. << C'était encore pas trop mal ! >> précise t-elle parfois en riant aux éclats avec papa.
Papa a été sa seconde expérience. C'est toujours mieux d'avoir quelques expériences. Chacun est tellement différent. Et, sauf chance inespérée, le premier n'est pas toujours le "meilleur". Elle ne m'a pas découragé. Elle ne m'a pas encouragé. Elle refusait d'endosser ce rôle. Elle m'a toutefois conseillé de laisser parler la petite voix au fond de moi. Ce que j'ai fait. Ce qu'a fait mon petit copain. Un après-midi de printemps, sous une tente, en faisant du camping à plusieurs amis du même lotissement.
Quelle déception. Pour moi. Pour lui. Ce n'était donc que "ça". Nous avions tous deux capacité à la dérision. Heureusement. Nous avons récidivé quelques jours plus tard. Chez lui. Je ressentais quelques douleurs suivies de contractures qui duraient parfois des heures. Ce n'était pas son sexe. Ridiculement petit. Maman m'a conseillé une visite particulière chez le gynécologue. Je déteste ces examens. Diagnostic sans appel à chaque visite. Je suis anormalement "étroite". Mes sécrétions anormalement abondantes. De plus, je ne me contrôle pas. Je fais facilement pipi. Mon clitoris hors normes qui m'a complexé en maillot de bain jusqu'à peu.
Depuis septembre 2020, je suis seule. Nous avons rompu d'un commun accord. Tout à fait à l'amiable. Trop d'incompatibilités dans trop de domaines. Sports, diététiques, projets de vie, professions, attirances ou encore passions. J'en ai souffert quelques semaines malgré tout. Je suis peut-être encore en "convalescence". Entre temps, avec un garçon de la fac, en 2022, j'ai commencé une relation toute particulière. Dans la voiture, sur le parking du gymnase, j'ai découvert le cunnilingus. J'ai découvert l'extase. Cela a duré près d'une année et pas de façon régulière.
C'est de cette manière que, pour la première fois, un peu avant Noël, un garçon m'a offert un orgasme. La toute première fois que le plaisir m'est procuré par un tiers. Depuis, je suis plutôt "secouée". Et le mot n'est pas du tout une métaphore. Je n'arrête pas d'y penser. J'attends le parking du gymnase, le jeudi soir. Nous nous entraînons ensemble. C'est après l'entraînement qu'il m'offre sa bouche. C'est devenu une passion. Il ne désire rien d'autre. C'est comme s'il voulait me rendre service. C'est comme ça que je le ressens.
Je lui donne le pseudo de "Kévin". Ce sera plus simple. Kévin a une relation avec une femme qui a déjà 30 ans. Lui, il a 22 ans. Il ne culpabilise pas car cette femme est mariée. Je ne désire rien d'autre avec lui. Ce qu'il me fait est tellement bon. J'en ai parlé à maman que cela amuse beaucoup. Elle trouve que ces petits plaisirs sont autant de cadeaux de la vie et que, d'une certaine façon, je suis une chanceuse. Kévin ne m'attire pas physiquement. Par contre il est drôle et n'arrête pas de me faire rire. C'est un merveilleux comparse.
Autant préciser que je ne jure plus que par le cunnilingus. Chose que je ne voyais que sur certains sites lors de mes balades sulfureuses sur Internet. Je n'imaginais même pas faire cela moi-même un jour. Demain soir, jeudi, ce sera mon sixième cunnilingus. Le sixième orgasme offert par un garçon. Je lui en suis reconnaissante. Je me sens redevable. Mais il m'assure que j'ai tord. Il ne désire rien d'autre. Je ne suis sans doute pas son genre de fille non plus. Trop grande, (1,82m), trop mince, (60 kg) et brune ? Il refuse d'en parler.
Honnêtement, et pour longtemps, je ne veux plus aucun autre rapport. Du point de vue fantasme, la réciproque commence à me tourmenter dès cette année 2022. La fellation...
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